Derek Gripper

  • Musique du monde

  • 33$

  • Salle

    D'Youville

Présenté par

Le guitariste sud-africain Derek Gripper a fait paraître son neuvième album,  One Night on Earth: Music from the Strings of Mali, à la fin de 2012. Enregistré de nuit, cet album s’inspire de l’héritage considérable de la musique africaine avec des oeuvres composées pour la kora jouées à la guitare. Le légendaire guitariste John Williams a déclaré qu’il croyait que c’était absolument impossible – la kora a 21 cordes, la guitare n’en a que 6 –   avant d’entendre Derek Gripper y arriver. Quand le maître de la kora, Toumani Diabaté, a entendu ces enregistrements, il a demandé à la productrice Lucy Duran de confirmer qu’elle avait bel et bien vu une seule personne jouer sur une seule guitare. Impressionné, il l’a immédiatement invité à collaborer avec lui au Mali, ce qui a permis à Derek de se produire au Festival acoustique de Bamako en 2016.

La revue britannique spécialisée Songlines, a qualifié One Night on Earth de « grande réussite » et l’a mis sur la liste des meilleurs albums de musique du monde en 2013. Le nouvel album que Derek Gripper vient de lancer, Libraries on Fire, contient des compositions pour la kora en solo comme en duo. C’est ainsi que le guitariste a réussi à introduire «la guitare africaine dans la musique classique» tout en récoltant 5 étoiles de la part du Evening Standard. Tim Panting, du Classical Guitar Magazine, proclamant que ce nouvel album est un des meilleurs de l’année !

Derek Gripper commence sa formation musicale au violon dès l’âge de six ans. Après des années de cours de musique classique, il cherche autre chose pour nourrir son inspiration.

C’est ainsi qu’il se rend en Inde où il étudie à la «South Indian Carnatic Music». À son retour, il se concentre sur la guitare en essayant de donner une nouvelle direction à son instrument. Il s’intéresse aux expériences musicales d’Oliver Messiaen, aux structures aux résonnances africaines de Steve Reich, de même qu’aux arrangements à la guitare des oeuvres de Jean-Sébastien Bach. Mais c’est sa rencontre avec le trompettiste du Cape Jazz, Alex van Heerden, qui le pousse à se consacrer à la musique sud-africaine.

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