Ólafur Arnalds 1ère partie: Manu Delago

  • Néo-classique

  • 64$

  • Salle

    Raoul-Jobin

Présenté par

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L’artiste, compositeur, musicien, producteur et lauréat d’un BAFTA Ólafur Arnalds est fier d’annoncer sa tournée 2018/2019.

Ólafur et son équipe de créateurs et de musiciens sont de retour, travaillant sur la tournée «All Strings Attached», dans laquelle on retrouvera le passé, le futur et du nouveau matériel pour un album à venir.

L’idée de «All Strings Attached» est née d’interconnexions oubliées, mais toujours présentes; l’unité en toutes choses et l’interdépendance entre les humains.

La tournée avec Ólafur entouré d’un ensemble à cordes, de percussions, de claviers et d’autres artistes et éléments technologiques, cherche à présenter un miroir à une société qui célèbre l’éphémère, mais qui repousse les vraies connections. Une invitation à se commettre sans s’attacher, voilà l’esprit de «All Strings Attached».

En trois albums et une poignée d’EPs, il a séduit une communauté dévouée avec qui il entretient une relation continue, impliquant souvent ses fans dans son processus de création. Régulièrement, il utilise leurs œuvres pour ses pochettes de disques ou ses vidéos. Il faut dire que les compositions du multi-instrumentiste islandais, très cinématiques, stimulent l’imaginaire. « On me demande souvent si ma musique est exaltante ou déprimante, s’amuse-t-il. Mais elle n’est ni l’un ni l’autre, j’aime laisser à chacun son interprétation et son sentiment. » Sur son nouvel album, For Now I Am Winter, le premier sur une major, le pianiste mêle pour la première fois du chant à ses compositions. La voix de porcelaine, presque lisse, de son compatriote Arnór Dan, qui flotte sur quatre des douze pistes, devrait lui permettre de toucher une audience plus large, mais ne livre pas plus de repères.

« La voix est un instrument comme un autre pour moi, justifie Ólafur Arnalds. Les paroles sont volontairement très vagues afin de ne rien imposer à l’auditeur. Je crée le cadre autour de la toile, pose quelques touches de ciel et d’herbe, mais je ne la remplis pas de personnages. » L’écriture minimaliste, composée sur ordinateur, est soutenue par l’interprétation imposante de l’Orchestre symphonique d’Islande, qui apporte cordes, vents et cuivres. Le piano, simple et répétitif, est rattrapé par la vivacité des violons avec un lyrisme sombre et romantique. Un néoclassicisme qui s’offre de légers flirts avec la pop lorsqu’une boîte à rythmes vient dynamiser les compositions délicates et moroses de l’Islandais.

L’artiste n’est pas moins impénétrable que ses œuvres. Cordial et souriant, le jeune homme se livre cependant peu en interview, gardant ses anecdotes de beuveries en Pologne pour le public de ses concerts aux airs mystiques. Ignoré par le monde du classique, dont la technique lui fait défaut et dont il sort des codes – il va jusqu’à reprendre Ace of Base, Justin Timberlake et Miley Cyrus en version orchestrale –, Ólafur Arnalds gravite davantage dans les milieux indépendants et branchés. Celui qui a été choisi par les héros nationaux Björk et Sigur Rós pour faire leurs premières parties avoue volontiers qu’il écoute davantage les titres de Daft Punk et The National sur son iPhone que les compositions de Bach et Chopin, deux de ses plus grandes influences.

 « La musique classique est souvent considérée comme un monde à part à la fois par ceux qui en font et qui n’en font pas partie, alors que ce n’est pas vraiment le cas, juge-t-il. Je ne vois pas la raison de cette séparation. Il s’agit de musique, comme la pop ou l’électro. »

Ólafur Arnalds aime ainsi à penser qu’il est investi de la périlleuse mission de rapprocher les pôles. « Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’Islande, d’abord neutre et à l’écart, a joué un rôle stratégique dans la victoire des Alliés. J’aimerais être ce pont qui réunirait les deux mondes. »


EN PREMIÈRE PARTIE

MANU DELAGO

Cet adepte du handpan qui était en tournée avec Björk au début du mois, rejoint maintenant la tournée nord-américaine d’Arnalds, incluant la date de Québec, pour notre plus grand bonheur.  

Regardez la pièce FREEZ de MANU DELAGO

 

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