Salle Raoul-Jobin du Palais Montcalm

Salle Raoul-Jobin

En 2007, le Palais Montcalm devient la Maison de la musique, avec une salle Raoul-Jobin entièrement rénovée. Rien n’a été négligé pour transformer les lieux en une salle de concert de très haut niveau. 

Son concept architectural plonge le public au cœur d’un violoncelle. Ses maîtres d’œuvre se sont d’ailleurs inspirés du savoir-faire des plus grands luthiers. Ils ont misé sur les volumes, la qualité et l’esthétique des matériaux. Ils ont associé aux lois de l’acoustique architecturale les techniques et les technologies les plus avant-gardistes.

Tout a été pensé dans les moindres détails pour offrir aux artistes et aux mélomanes une qualité sonore exceptionnelle et un confort irréprochable.

  • Les murs de béton sont recouverts de caissons de contreplaqué remplis d’olivine – un sable volcanique – puis de panneaux de placage d’érable de haute densité.
  • La canopée est actionnée par six moteurs. Elle est composée de fibres de bois dont certaines parties sont recouvertes de feutre absorbant.
  • Le plancher de la scène est en lattes de chêne rouge sur ossature de bois d’une épaisseur de 250 mm, ce qui amplifie naturellement le son.
  • Les larges sièges rembourrés ont chacun leur entrée d’air pour une circulation parfaite et insonore de l’air chaud ou froid, selon la saison, dans la salle de concert.
  • Des rideaux dissimulés dans des niches, au parterre, à la corbeille et au balcon, peuvent recouvrir la presque totalité des parois de bois de la salle pour ajuster l’acoustique selon le type de concert.

Entre ses murs, on peut apprécier la musique autant que le silence. À l’automne 2013, l’installation du majestueux orgue de concert Casavant a permis à la salle Raoul-Jobin d’atteindre le niveau acoustique optimal recherché lors de la conception de la salle.

Grâce à l’acquisition de l’orgue Casavant en 2013, le Palais Montcalm, qui s’élève dorénavant parmi les meilleures salles de concert au monde, peut être qualifié de véritable joyau acoustique!

Raoul Jobin, né Roméo

La salle Raoul-Jobin tient son nom du célèbre ténor originaire de Québec. Issu d’une famille modeste de Saint-Sauveur, il a été encouragé au chant par son père, qui était convaincu du talent de son fils. Après sa formation à l’Université Laval, il part à Paris pour poursuivre ses études en chant. Remarqué par Jacques Rouché de l’Opéra de Paris,  il se produira en France avant de revenir au Québec dans les années 30. Le 21 octobre 1932, il participe à la soirée inaugurale du Palais Montcalm. Sa carrière l’amènera à chanter dans les plus grandes villes nord-américaines. Il est considéré comme le plus grand ténor français de son époque. 


 

Orgue Casavant du Palais Montcalm

Orgue de concert Casavant

Inauguré le 11 septembre 2013, le grand orgue de concert constitue une source de fierté pour le Palais Montcalm et la Ville de Québec.

Réalisé par Casavant Frères, une entreprise québécoise parmi les plus respectées dans le domaine de la facture d’orgue, cet instrument unique porte le numéro d’Opus 3896, correspondant à la 3896e commande d’orgue neuf reçue par la maison depuis sa fondation en 1879. Il aura fallu environ 18 000 heures de travail minutieux aux artisans de Casavant Frères pour réaliser cet instrument majestueux.

D’une dimension d’environ 33 pieds (11 mètres) de hauteur sur 22 pieds de largeur (9 mètres) et 13 pieds de profondeur (4 mètres), l’orgue du Palais Montcalm pèse environ 28 000 livres (13 000 kilos). Cet orgue unique possède trois claviers à traction mécanique, 37 jeux et 51 rangs. Il est composé de 2846 tuyaux et est alimenté en vent au moyen d’une soufflerie fournissant 43 mètres cubes d’air par minute.

Un orgue polyvalent

Au plan acoustique, cet orgue reflète l’esthétique sonore du facteur d’orgue Gottfried Silbermann, un des plus célèbres facteurs baroques allemands dont le grand compositeur Johann Sebastian Bach appréciait particulièrement la qualité des instruments. Malgré le fait que l’orgue du Palais Montcalm se prête naturellement à l’interprétation du répertoire baroque, il n’en est pourtant pas restreint. En effet, quelques jeux ont été ajoutés pour donner à l’instrument une certaine coloration symphonique permettant ainsi l’interprétation d’œuvres de musique romantique et contemporaine des XIXe et XXe siècles.