Les Dimanches de l’orgue — La Noël chez les Abénakis Les Dimanches de l'orgue

  • Classique

  • 32$

  • Salle

    Raoul-Jobin

Présenté par

 

LES DIMANCHES DE L’ORGUE

LA NOËL CHEZ LES ABÉNAKIS

Entretien préconcert avec Geneviève Soly | 14 h 15

 

Les Idées heureuses présentent ce concert de l’Avent et de Noël avec la participation d’Élise Boucher DeGonzague (chants en abénaki), de l’Ensemble Scholastica et de Geneviève Soly (orgue et clavecin).

L’élaboration graduelle du programme musical de la Nativité en Nouvelle-France a été construite à partir d’une recherche historique et musicologique approfondie et rigoureuse.Les œuvres présentées constituent un survol des pratiques musicales de la Nouvelle-France, rattachées aux traditions du grand siècle français. Les deux musiciens les plus représentés, Lebègue et Nivers, sont en effet organistes du Roi Louis XIV.

Quant au répertoire de clavier et l’exécution des cantiques de Noël, nous constatons que, même au milieu du XVIIIe siècle, les habitants des villages et des missions de la Nouvelle-France conservent les coutumes anciennes et entendent du répertoire composé à Paris plus de 80 ans auparavant !

Cette musique – autant profane (cantiques de Noël d’origine populaire en diverses versions vocales et instrumentales, incluant l’orgue) que religieuse (plain-chant, versets d’orgue et petits motets) – est présentée en français, en abénaki, en huron et en latin. Elle est propre au temps liturgique de l’Avent et aux fêtes de la Nativité et de l’Épiphanie.

Les quatre cantiques de Noël les plus chantés en Nouvelle-France – soit « Or nous dites Marie », « Ça bergers assemblons-nous », « Venez divin Messie » et « Tous les bourgeois de Chastres » – sont offerts dans plusieurs versions élaborées au XVIIe siècle.

Les instruments joués sont ceux dont la présence est attestée en Nouvelle-France : l’orgue d’église pour les versets liturgiques [et le serpent (basse de cornet à bouquin qui amplifie la voix dans les églises) pour soutenir le plain-chant] puis, pour les cantiques d’origine populaire, l’orgue de chambre, le clavecin, les flûtes à bec et la viole de gambe. Ceux-ci se mêleront aux voix pour quelques petits motets.

C’est là tout l’univers sonore des habitants de la Nouvelle-France.

 

 

 

 

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