La 4e symphonie de Mendelssohn

  • Classique

  • 16$ à 85$

  • Salle

    Raoul-Jobin

Présenté par

L’étonnant programme de cette soirée s’ouvre avec la première canadienne d’une œuvre de la Finlandaise Outi Tarkiainen. « L’anneau de feu et d’amour » est l’expression utilisée pour décrire ce qu’une femme ressent lorsqu’elle donne naissance à son enfant. La compositrice confie ce moment bouleversant et cataclysmique à l’orchestre, qui prolonge cette célébration tellurique en compagnie du jeune violoniste canadien Blake Pouliot, de retour à nos côtés. Celui-ci relève le défi du Premier Concerto pour violon de Bruch, partition la plus célèbre et sans doute la plus exigeante du compositeur. Un premier mouvement rhapsodique, une romance et un finale dansant sur un thème populaire se succèdent dans une extraordinaire démonstration de virtuosité qui en fait un des grands concertos romantiques allemands. On change de registre avec l’intimité du sextuor ouvrant l’opéra Capriccio de Richard Strauss, qui met en scène la rivalité entre la musique et le texte chanté. Ici, c’est la musique pure qui gagne, dans un vibrant hommage à la sentimentalité préludant magnifiquement à la Quatrième symphonie de Mendelssohn. Cet hommage au style italien plein de lumière et de bonne humeur a été inspiré au compositeur par son voyage dans la péninsule en 1830. Le deuxième mouvement évoque les chants des pèlerins romains et le saltarello final nous emporte dans une chevauchée impétueuse et diabolique qui fait resplendir l’orchestre.et diabolique qui fait resplendir l’orchestre.et diabolique.

Clemens Schuldt, direction
Blake Pouliot, violon

Tarkiainen : The Ring of Fire and Love
Bruch : Concerto pour violon no 1
Strauss : Sextuor à cordes, extrait de Capriccio
Mendelssohn: Symphonie no 4 « Italienne »