La 7e symphonie de Beethoven

  • Classique

  • 16$ à 85$

  • Salle

    Raoul-Jobin

Présenté par

Pour son premier concert avec notre orchestre, la pianiste Michelle Cann rend hommage à une musicienne qu’elle affectionne tout particulièrement : Florence B. Price, première Afro-Américaine à s’être illustrée dans la composition symphonique. Les thèmes postromantiques de son Concerto pour piano (1932) rappellent les œuvres américaines de Dvořák, mais dans un langage très personnel. Pour l’introduire, les Danses de Galanta de Kodaly font rutiler l’orchestre. Elles prennent leur nom du village, connu pour ses musiciens tziganes, où le compositeur passa son enfance. La clarinette nous y entraîne dans des rythmes syncopés, typiques de la musique folklorique hongroise, avant une irrésistible envolée finale. En deuxième partie de programme, c’est encore autour de la danse que l’Orchestre nous fait virevolter, avec un Beethoven qui affirme ses ambitions démesurées dès les premières mesures de sa Septième symphonie. Une œuvre-monde est prête à se déployer devant nous. Dans le célèbre second mouvement, un thème lent, persistant, se propage depuis les basses avant de gagner progressivement tout l’orchestre : une jubilation universelle, infiniment nostalgique, nous serre le cœur.

Clemens Schuldt, chef
Michelle Cann, piano

Kodaly : Danses de Galanta
Price : Concerto pour piano
Beethoven : Symphonie no 7